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Dans la vie professionnelle, comme dans la vie privée, nous sommes amenés pour différentes raisons à "montrer", "démontrer", "écouter", "expliquer", "argumenter", "former", "enseigner", "accompagner" et "animer".

Animer une formation c’est d’abord animer des séances de formation.

Au sein d’un organisme de formation cette activité requiert des compétences qui font appel à des connaissances plurielles en fonction de la situation pédagogique.

 

1. Prendre la parole avec aisance

L’objectif de cette partie est de réussir tout type de prise de parole, maîtriser son trac, bien respirer et se relaxer. Jouer avec sa voix et son regard.

Pour cela il faut suivre ce module e-learning - Bien préparer sa prise de parole - Renforcer l'impact de vos messages :

  • Utiliser son regard

  • Être regardé.

  • Regarder, prendre contact, se rapprocher par le regard.

  • Susciter l’intérêt et le maintenir.

 

  • Maîtriser ses attitudes et ses gestes

  • Les postures appropriées.

  • Le mouvement : le pouvoir libérateur du geste.

  • L’harmonisation du geste et de la parole.

  • La faculté d’improvisation verbale et l’expression gestuelle.

  • La gestion et l’appropriation de l’espace.

  • Se décontracter

  • Apprivoiser le trac, ne plus le subir. Savoir se relaxer.

  • Savoir respirer

  • Renforcement du souffle, émission de sons.

 

  • Adapter sa voix

  • Connaître sa voix.

  • Les formes d’expression.

  • La diction, le rythme, le volume, la maîtrise du débit,

l’articulation, l’intonation.

 

  • S’adapter à l’auditoire

  • Ajuster sa voix et son regard (nombre de participants).

  • Se positionner face au public.

  • Intégrer des silences.

  • Répondre aux objections.

  • Gérer les personnes qui s’opposent.

  • Traiter les dérangements : retards, discussions, questions

auxquelles nous ne pouvons pas répondre…

2. Utiliser verbal et non verbal

La communication non verbale est aussi dite le langage du corps. Tous les signes, gestes et mimiques que l’on peut faire avec son corps pour faire une expression quelconque.  Une autre définition pour la communication verbale est aussi utilisée : c’est celle qui la met en opposition systématique avec la communication verbale.

Notre corps est un précieux indicateur qui agit et fait passer des informations de façon inconsciente Notre posture peut parfois trahir notre état d'esprit

  • La gestuelle est aussi éloquente

  • Les expressions du visage

  • Les mouvements des yeux

 

La communication verbale est celle qui se base sur l’utilisation de la parole dans tous ses états : communication verbale orale et communication verbale écrite. Dans les deux types de communication l’usage de la parole et tous ses registres lexicaux est la règle. La formation coaching met l’accent sur le choix des mots à utiliser, la voix qui corresponde à la situation (voix haute, voix moyenne ou voix lente).

 

Certains exploitent l'information donnée par le non verbal. Cette communication fait l'objet d'études très sérieuses et le pouvoir du non verbal rentre en compte lorsqu'il faut faire passer un message.

La communication verbale se distingue :

  • Par le choix des mots qui appartiennent à des registres lexicaux visuels, auditifs ou kinesthésiques

  • Par la qualité de la voix qui sera différente selon la situation et le canal de perception

  • La voix de tête : voix haute et forte (visuel)

  • La voix médiane : voix moyenne (auditif)

  • La voix basse : voix lente et apaisante (kinesthésique), utilisée pour la relaxation

 

3. Activer les 7 clés de la pédagogie

 

  • Clé n° 1 : apprendre ce qu’il faut, facilement et pour longtemps

Le contenu à transmettre doit souvent être élagué. Nous constatons que les modules sont souvent trop denses ou trop courts. La pédagogie active apporte un ancrage du savoir plus fort. Mal conçue, elle peut être chronophage. Veillez à laisser du temps au stagiaire pour s’approprier les “nouveautés”. Pour cela, nous recommandons de concevoir les différents apprentissages en allant :

  • Du connu à l’inconnu en toute sécurité. Le stagiaire a-t-il des éléments de comparaison qui pourraient lui permettre d’avoir un point de départ opérationnel à son nouvel apprentissage ?

  • Du concret à l’abstrait. Il est plus facile de partir de la pratique pour aller vers la théorie. Sur le terrain, la théorie fait peur aux stagiaires comme à l’animateur. Aussi, en partant d’un exercice simple, la nécessité d’une phase théorique prend tout son sens. Le stagiaire en voit l’intérêt. Il est plus attentif. La théorie prend place non comme une base soporifique mais comme un complément nécessaire et attendu.

 

  • Clé n° 2 : apprendre avec bonheur et plaisir

Intégrer l’esprit ludique à vos modules. Le ludique ou la pédagogie active démarre avant l’action de formation elle-même. En pédagogie active, on parle d’invitation à une formation et non de convocation. Nous observons que cela change l’état d’esprit du stagiaire à son arrivée en salle.

Les titres des modules sont revisités. Les formations de formateur deviennent “Concevez facilement vos modules de formations”, les formations “Prévention des risques liés à l’activité physique” deviennent “Sauvez votre dos !”. Les stagiaires sont accueillis. La formation passe d’une obligation subie à un moment privilégié, partagé et enrichissant pour le stagiaire et pour son emploi au quotidien. Les salles de formation sont équipées de tables, chaises, chaîne hifi, télévision, décoration, plantes vertes. Des espaces annexes sont proposés : salle de sous-groupes, espace d’accueil et de convivialité, tables de pédagogie en support aux exercices. L’espace est “markété” par des affiches, des pictogrammes géants. Le plaisir et le bonheur d’apprendre est envisagé de la construction du module à sa mise en œuvre en salle.

  • Clé n° 3 : mettre le stagiaire en mouvement

Le rôle du stagiaire est actif tout au long de l’action de formation. Avant la formation, le stagiaire a participé à un diagnostic personnalisé via un système à distance d’“e-diagnostic” (attentes, condition d’utilisation de la formation, rapport à la formation en général). Le formateur a eu connaissance de ce diagnostic et de la synthèse du groupe. Ainsi la cartographie du groupe est faite. Le formateur adapte son programme et ses exercices selon les attentes des stagiaires. Le stagiaire est pris en considération dans ses attentes et par ses besoins d’utilisation des nouveaux savoirs. Un entretien téléphonique avec un conseiller formation lui permettra d’approfondir certains points s’il le souhaite.

Pendant la formation, le stagiaire est sollicité par des exercices, des mises en situation ou des travaux de groupe au minimum une fois par heure. De plus, les séquences pédagogiques donnent lieu à des temps de reformulation très différents les uns des autres. Nous savons que les meilleures reformulations sont faites par le stagiaire lui-même.

Après la formation, le formateur reste à la disposition du stagiaire. Celui-ci peut faire soit des travaux inter-sessions, soit prolonger son apprentissage par des lectures, de l’e-learning, ou des actions de formations complémentaires. Une évaluation à froid lui est proposée entre deux et six mois après la formation. Nous faisons ici le lien entre l’e-diagnostic de départ et la mise en œuvre des nouveaux acquis.

  • Clé n° 4 : mettre le formateur en expert

Le bon formateur est fainéant ! C’est celui qui fait faire, plus qu’il ne fait. Sa posture est déterminante. Comment détermine-t-on son temps de parole ? Il faut associer trois variables entre elles : le niveau de compétences moyen du groupe, le temps de parole du formateur, le niveau de participation du stagiaire.

Prenons le cas d’un groupe (l’étoile) avec de faibles compétences, des débutants par exemple. Faut-il que le formateur prenne beaucoup la parole, ou pas ? Faut-il “faire faire” beaucoup au stagiaire ou non ? Avec un groupe faible en compétences sur le sujet à transmettre, on pourrait imaginer que le formateur devrait parler beaucoup, sous prétexte que le groupe ne sait quasiment rien. Or, la pédagogie active invite à l’inverse. Moins le groupe en sait, plus il faut le mettre en mouvement et moins la place du formateur est prépondérante. Le formateur a une posture d’expert et d’accompagnant à l’apprentissage.

Prenons des chirurgiens dans un congrès mondial qui se forment à une nouvelle technologie. Lorsque le groupe est compétent sur le fond, il est “en demande” d’aller plus loin. Il attend un formateur omniprésent et le groupe acceptera de rester plus statique.

Il est évident qu’en pédagogie active, le PowerPoint est bien moins présent et idéalement absent. Eh oui, sans PowerPoint, le transfert est plus efficace, mais l’investissement du formateur est plus fort. C’est un peu paradoxal. C’est-à-dire que le formateur est soulagé pendant l’action de formation. Son investissement est crucial lors de la conception de la formation. Un module bien conçu, donne un maximum de place aux stagiaires et à l’apprentissage.

  • Clé n° 5 : utiliser des outils ludiques et créatifs

L’habillage de l’action de formation donne naissance à un kit pédagogique. Celui-ci doit être opérationnel, attractif, évolutif, adapté au contexte de l’action de formation et à son contenu. Le kit permet de transmettre le même message à un grand nombre de personnes, dans les meilleures conditions et permet de capitaliser l’expérience des formateurs et animateurs. C’est la “mise en musique” du savoir ou du savoir-faire à transmettre. Le kit est destiné à trois acteurs : le formateur, le stagiaire, mais aussi la salle. Ici, la scénographie prend tout son sens. Animer la formation, c’est aussi donner vie au lieu.

Puis, il s’agit de “looker” chaque exercice, chaque action de pédagogie active mise en œuvre. Si vous créez des cartes à jouer, plus elles seront colorées, choisies avec soin, plus elles auront d’impact. Tout a de l’importance : les codes couleurs, le graphisme ; le choix entre images et illustrations, la taille des cartes. Rien n’est laissé au hasard.

 

  • Clé n° 6 : des résultats concrets applicables dès le lendemain

Nous l’avons déjà évoqué, la mesure de l’efficacité reste un sujet complexe. Il est classique d’analyser la satisfaction à chaud du stagiaire. Pour notre part, nous l’organisons avec trois ou quatre outils différents et nous les analysons après chaque étape de l’action de formation. En croisant les éléments avec l’“e-diagnostic”, nous pouvons ajuster la troisième journée de formation (pour les cycles courts).

Pour chaque formation, nous proposons une étape dite “d’atelier”, où nous travaillons sur un transfert des nouveaux acquis au contexte du stagiaire. Là encore, il est acteur de son parcours. Nous avons de bons résultats sur cette partie, car elle est faite de façon collaborative avec les autres stagiaires. Pour chacun d’entre eux, c’est autant de piste de mise en application possible. Oser aller plus loin, tout en étant encadré.

Ce qui nous parait important est que lors de la conception du module, chaque séquence donne lieu à un outil pour chaque stagiaire. Par le jeu des reformulations tout au long de la formation, le stagiaire fera “son marché” et choisira les techniques, les outils qui lui semblent les plus opérationnels.

  • Clé n° 7 : sécuriser le stagiaire

Jouer la différence. Lors de la conception du module, nous envisageons toutes les peurs du stagiaire. Peurs du qui, du quoi, du où, du comment, etc. Puis, nous mettons une réponse face à chaque situation avant le démarrage de la formation (e-diagnostic, entretien téléphonique, immersion) et au moment même du démarrage (accueil, présentation des participants, des lieux, du programme, des règles de vie). Ces étapes semblent anecdotiques pour certains formateurs. Pour nous, elles sont fondamentales, pour construire un groupe et l’atmosphère dans laquelle il va travailler.

Avec l’expérience, nous avons aussi remarqué que la sécurisation est une source de différenciation entre nous et d’autres organismes. Sans jeu de mot, c’est une carte à jouer !

 

4. Faire face aux situations difficiles.

 

  • Savoir répondre aux objections, aux questions délicates.

  • Les objections comme des points d’appuis et le reflet du besoin de mes interlocuteurs.

  • Les « comportements perturbants » et comment les gérer.

L'animation d'une formation

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